Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
- Paddy
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- Enregistré le : ven. 2 mars 2018 19:09
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Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
(j'éditerais ce premier message pour une description plus sympathique et régulièrement pour synthétiser les BC postés jusqu'à présent)
Présentation des personnages :
Dottore Cappelli
Ludin
Chryséis
Ci-dessous la liste des Bulletins cérébraux par séance. Si jamais vous voyez celui de la séance précédente posté ici, alors vous pouvez considérer que vous avez l'inspiration pour la séance suivante (et uniquement pour la séance suivante, donc il faudra bien penser à l'utiliser) !
Prologue : Bienvenue en Barovie (25/06)
Dottore Cappelli
Ludin
Hagbar
Chryséis
Prologue : Funeste Demeure, dernière demeure (02/07)
Ludin
Dottore Cappelli
Vallée de Barovia : Toutes les bonnes histoires commencent dans une taverne (09/07)
Ludin
Dottore Cappelli
Vallée de Barovia : Prophéties près de l'étang de Tser (16/07)
Dottore Cappeli
Ludin
Vallée de Vallaki : Sinistre révélation au vieux moulin à os (23/07)
Dottore Cappelli
Vallée de Vallaki : (06/08)
Présentation des personnages :
Dottore Cappelli
Ludin
Chryséis
Ci-dessous la liste des Bulletins cérébraux par séance. Si jamais vous voyez celui de la séance précédente posté ici, alors vous pouvez considérer que vous avez l'inspiration pour la séance suivante (et uniquement pour la séance suivante, donc il faudra bien penser à l'utiliser) !
Prologue : Bienvenue en Barovie (25/06)
Dottore Cappelli
Ludin
Hagbar
Chryséis
Prologue : Funeste Demeure, dernière demeure (02/07)
Ludin
Dottore Cappelli
Vallée de Barovia : Toutes les bonnes histoires commencent dans une taverne (09/07)
Ludin
Dottore Cappelli
Vallée de Barovia : Prophéties près de l'étang de Tser (16/07)
Dottore Cappeli
Ludin
Vallée de Vallaki : Sinistre révélation au vieux moulin à os (23/07)
Dottore Cappelli
Vallée de Vallaki : (06/08)
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
KROM !

Nous v'la autour du feu avec Barnabus, comme tous les soirs en même temps, sur la piste de ces maudits loups (garous d'après Barnabus, ça doit être une race spécifique)
Comme tous les soirs on partage notre feu avec des voyageurs, et ce soir, ah on en a d'la chance, des gratteurs, Ludin et Chryséis et un... légiste, Cape & lit (quel drôle de nom), partagent la bouffe et la bibine.
J'aime pas les gratteurs, ça fait du bruit, ça gueule, et en plus quand on les éviscère ils souffrent pas longtemps.
Mais l'légiste lui, c'est un bin beau métier ça ! Si j'étions né avec des mains plus p'tites, j'aurai fait ça moi.
Le soir s'passe, on picole, on cause, les bitniks font une petite chanson pour s'endormir, au moins c'est efficace
J'me réveille pour ma ronde, les nuages sont tombés, j'reste méfiant mais y s'passe rien.
En suivant, j'ai pas suivi qui c'était, je sais qui a commencé, qui était avant moi, j'ai oublié qui était après moi, dans l'doute j'ai réveillé les deux chanteurs, à eux deux ils arriveront peut être à faire un tour correcte...
Ah, je peux me rendormir un peu, hm, c'est agréable l'herbe humide quand y fait chaud...
... Hein, quoi ? Mais on est où là ? Hein quoi Ludin ? J'comprends rien à c'que tu dis, t'utilise des mots trop compliqués, et puis il est où ton collègue ?
Non mais C'EST PAS VRAI, Y DORT !
J'vais lui casser les côtes moi à ce tire au flanc
J'savais bien que j'pouvais pas faire confiance à des pitres !
Heureusement que Barnabus est là, lui il est intelligent, direct il trouve un piste... et un suspect ! Les loups "garous" ont fait l'coup, y doivent être croisés singes, ils bougent sur deux pattes...
Bref, on suit l'chemin, les traces de pattes, mais au bout d'un temps ces maudites bêtes commencent à hurler derrière nous !
Oh on me la fait pas, je la connais leur tactique, y veulent qu'on s'arrête pour nous attaquer de partout, mais hé, on est des vieux d'la veille avec Barnabus, on les connait leurs trucs
Alors on accélère, jusqu'à arriver devant une porte, une grande porte, mais elle est bizarre, cette porte, elle s'ouvre, et quand on regarde derrière, y a personne qui la tire... peut être des petits gens
On avance, pi on découvre un cadavre dévoré, c'est Cape & Lit qui nous a dit c'qu'il lui est arrivé. C'est un beau métier légiste
Barnabus remarque un bout d'papier dans la main du pov'gars, mais ça m'intéresse pas, j'sais pas lire
On avance dans les nuages, puis on entend un marmot qui pleure
Un marmot ?
J'ARRIVE PETIT, BOUGE PAS, HAGBARD ARRIVE
Non, pas encore, pas cette fois, cette fois je les tuerai jusqu'au derniers avant qu'ils n'aient Harek et Signy
J'arrive et non pas un mais deux petiots, une fille et un petit garçon
Il pleure, lui
Entre deux sanglots, la petite Rosa me dit qu'elle s'inquiète pour son p'tit frère, Walter, qu'est resté dans la grande bâtisse derrière eux
Pas une seconde à perdre ! Le ptiot est seul avec un monstre, y a ptête sa nourrice avec, mais ça suffira pas !
Alors que j'enfonce les portes, Ludin m'indique le chemin, je l'ai p't'êtes pas super bien jugé
Arrivé en haut des escaliers, au deuxième premier étage, une armure me pousse dans le vide... POUSSE TOI DE LA... RAAAAAAAAAAAAAAH
J'ai écrasé cette saloperie, je crois que mes compagnons m'ont suivi, je ne sais pas, c'est flou
On rentre dans la pièce, y a un truc qui bouge, j'y comprends rien, mais Barnabus lui, y sait y faire
Avec son long nez, il attrape le drap et le soulève, pendant que Ludin fouille la chambre et tombe sur une petite porte
Un corps, et un couteau, c'est juste un squelette qui saigne. J'en ai jamais vu mais ça semble pas gêner Barnabus, mais d'habitude quand les gens sont morts, y saignent plus...
Cape & lit met de la jolie lumière sur la trompe de Barnabus, c'est pratique pour voir dans le noir, et d'ailleurs Lupin nous indique qu'il ne voit pas bien dans la petite pièce, derrière la petite porte, du coup j'ai pris le nez de Barnabus et je l'ai un peu tordu pour éclairer
Mais v'là t y pas que Barnabus me voyant venir, rend l'épée toute ébréchée de Lupin brillante, alors que Chryséis nous rejoint
Il était resté rassurer les enfants dehors, je crois
Alors que les deux saltimbanques (c'est Barnabus qui dit toujours ça) rentrent dans la pièce, un cri en sort et une femme moche et toute blanche en sort.
Je lui donne un coup mais ça semble passer au travers elle... Alors que bizarrement quand c'est les chanteurs là la femme semblait avoir mal... Elle ne doit pas aimer la musique.
Après ça, on est descendu, moi je cherche la chambre des enfants, mais j'arrive qu'à trouver un bureau...
Il y a une ambiance bizarre dans cette maison, j'ai hâte qu'on retrouve le petit Walter et qu'on s'en aille

Nous v'la autour du feu avec Barnabus, comme tous les soirs en même temps, sur la piste de ces maudits loups (garous d'après Barnabus, ça doit être une race spécifique)
Comme tous les soirs on partage notre feu avec des voyageurs, et ce soir, ah on en a d'la chance, des gratteurs, Ludin et Chryséis et un... légiste, Cape & lit (quel drôle de nom), partagent la bouffe et la bibine.
J'aime pas les gratteurs, ça fait du bruit, ça gueule, et en plus quand on les éviscère ils souffrent pas longtemps.
Mais l'légiste lui, c'est un bin beau métier ça ! Si j'étions né avec des mains plus p'tites, j'aurai fait ça moi.
Le soir s'passe, on picole, on cause, les bitniks font une petite chanson pour s'endormir, au moins c'est efficace
J'me réveille pour ma ronde, les nuages sont tombés, j'reste méfiant mais y s'passe rien.
En suivant, j'ai pas suivi qui c'était, je sais qui a commencé, qui était avant moi, j'ai oublié qui était après moi, dans l'doute j'ai réveillé les deux chanteurs, à eux deux ils arriveront peut être à faire un tour correcte...
Ah, je peux me rendormir un peu, hm, c'est agréable l'herbe humide quand y fait chaud...
... Hein, quoi ? Mais on est où là ? Hein quoi Ludin ? J'comprends rien à c'que tu dis, t'utilise des mots trop compliqués, et puis il est où ton collègue ?
Non mais C'EST PAS VRAI, Y DORT !
J'vais lui casser les côtes moi à ce tire au flanc
J'savais bien que j'pouvais pas faire confiance à des pitres !
Heureusement que Barnabus est là, lui il est intelligent, direct il trouve un piste... et un suspect ! Les loups "garous" ont fait l'coup, y doivent être croisés singes, ils bougent sur deux pattes...
Bref, on suit l'chemin, les traces de pattes, mais au bout d'un temps ces maudites bêtes commencent à hurler derrière nous !
Oh on me la fait pas, je la connais leur tactique, y veulent qu'on s'arrête pour nous attaquer de partout, mais hé, on est des vieux d'la veille avec Barnabus, on les connait leurs trucs
Alors on accélère, jusqu'à arriver devant une porte, une grande porte, mais elle est bizarre, cette porte, elle s'ouvre, et quand on regarde derrière, y a personne qui la tire... peut être des petits gens
On avance, pi on découvre un cadavre dévoré, c'est Cape & Lit qui nous a dit c'qu'il lui est arrivé. C'est un beau métier légiste
Barnabus remarque un bout d'papier dans la main du pov'gars, mais ça m'intéresse pas, j'sais pas lire
On avance dans les nuages, puis on entend un marmot qui pleure
Un marmot ?
J'ARRIVE PETIT, BOUGE PAS, HAGBARD ARRIVE
Non, pas encore, pas cette fois, cette fois je les tuerai jusqu'au derniers avant qu'ils n'aient Harek et Signy
J'arrive et non pas un mais deux petiots, une fille et un petit garçon
Il pleure, lui
Entre deux sanglots, la petite Rosa me dit qu'elle s'inquiète pour son p'tit frère, Walter, qu'est resté dans la grande bâtisse derrière eux
Pas une seconde à perdre ! Le ptiot est seul avec un monstre, y a ptête sa nourrice avec, mais ça suffira pas !
Alors que j'enfonce les portes, Ludin m'indique le chemin, je l'ai p't'êtes pas super bien jugé
Arrivé en haut des escaliers, au deuxième premier étage, une armure me pousse dans le vide... POUSSE TOI DE LA... RAAAAAAAAAAAAAAH
J'ai écrasé cette saloperie, je crois que mes compagnons m'ont suivi, je ne sais pas, c'est flou
On rentre dans la pièce, y a un truc qui bouge, j'y comprends rien, mais Barnabus lui, y sait y faire
Avec son long nez, il attrape le drap et le soulève, pendant que Ludin fouille la chambre et tombe sur une petite porte
Un corps, et un couteau, c'est juste un squelette qui saigne. J'en ai jamais vu mais ça semble pas gêner Barnabus, mais d'habitude quand les gens sont morts, y saignent plus...
Cape & lit met de la jolie lumière sur la trompe de Barnabus, c'est pratique pour voir dans le noir, et d'ailleurs Lupin nous indique qu'il ne voit pas bien dans la petite pièce, derrière la petite porte, du coup j'ai pris le nez de Barnabus et je l'ai un peu tordu pour éclairer
Mais v'là t y pas que Barnabus me voyant venir, rend l'épée toute ébréchée de Lupin brillante, alors que Chryséis nous rejoint
Il était resté rassurer les enfants dehors, je crois
Alors que les deux saltimbanques (c'est Barnabus qui dit toujours ça) rentrent dans la pièce, un cri en sort et une femme moche et toute blanche en sort.
Je lui donne un coup mais ça semble passer au travers elle... Alors que bizarrement quand c'est les chanteurs là la femme semblait avoir mal... Elle ne doit pas aimer la musique.
Après ça, on est descendu, moi je cherche la chambre des enfants, mais j'arrive qu'à trouver un bureau...
Il y a une ambiance bizarre dans cette maison, j'ai hâte qu'on retrouve le petit Walter et qu'on s'en aille
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
Notes griffonnées à la hâte, certaines idées à retravailler
Le petit Lupin a fait d'énormes progrès et nous sommes arrivés vivants au terme de cette première journée. Cela fait deux raisons de se réjouir. Je m'interroge pourtant : où tout cela nous mènera-t-il ?
Tout a bien commencé, comme il se doit par une petite ballade. Nous formons vraiment un bon duo, avec le gamin, et j'espère sincèrement qu'il prendra goût à l'art. J'espère aussi qu'il trouvera vite un instrument de musique, car je ne prêterai jamais mon banjo, j'y tiens trop pour cela !
Hier soir, il y avait autour du feu trois membres de la police qui enquêtaient sur un problème d'homicide, je crois. Je n'ai pas très bien compris le lien qu'ils avaient entre eux. Mais la nuit dernière, nous avons été dévalisés. Nous avons tout perdu, on nous a tout volé ! Je n'ai même plus mon savon et mon eau de toilette ! Et ce n'est pas mieux pour les policiers ! Qu'est-ce que je suis contente d'avoir trouvé ce grimoire !
Dans la matinée, nous partîmes à la recherche de nos détrousseurs... Le petit éléphant (comment s'appelle-t-il déjà ?) a un odorat incroyable, qui lui permet de détecter la moindre odeur, et de s'orienter en forêt, même à travers d'épais nuages... L'autre, le minotaure, me fait un peu peur ; en plus, je ne pense pas qu'il apprécie la musique. Quant au troisième, ah bah... Il vient de Paskalie, c'est évident, d'après son accent ! Un pays à visiter, ça !
Lupin m'a accompagnée de la voix tandis que j'improvisai sur mon banjo. Cela a eu l'air de motiver le policier éléphant, ah oui, Barnabus. En tout cas nous ne nous sommes presque pas perdus avant d'arriver devant une magnifique porte. En pleine nature, encadrée de statues ayant perdu leur tête, au milieu de nulle part... Elle s'ouvrit, se referma, je me demande quelle merveille en est l'auteur. Elle m'inspirera probablement une prochaine chanson ! Je vais y travailler cette nuit, tiens, et je la ferai chanter au gamin demain !
Et puis, nous entendîmes des hurlements de loups. Nous nous mîmes à courir, pendant que dans le creux de ma cervelle je cherchais à me rappeler le sort d'amitié avec les animaux... Enfin, ce fut la fin de la forêt, et une vaste plaine s'étendit devant nous... A l'horizon, des montagnes, étendant leurs cîmes couvertes de neige. Les loups s'étaient tus...
Nous arrivâmes devant une demeure sur le seuil de laquelle pleuraient deux gamins. C'est alors que les ennuis commencèrent...
même pas pu trouver de bon bouquin dans cette bibliothèque... juste un livre sur les plantes...
trois parchemins
Voilà, j'espère que ces notes prises à la hâte me serviront... Saperlipopette ! Avec cette tâche, c'est illisible !
Bon, je vais grignotter quelque chose, j'espère que la brume s'est levée...
Le petit Lupin a fait d'énormes progrès et nous sommes arrivés vivants au terme de cette première journée. Cela fait deux raisons de se réjouir. Je m'interroge pourtant : où tout cela nous mènera-t-il ?
Tout a bien commencé, comme il se doit par une petite ballade. Nous formons vraiment un bon duo, avec le gamin, et j'espère sincèrement qu'il prendra goût à l'art. J'espère aussi qu'il trouvera vite un instrument de musique, car je ne prêterai jamais mon banjo, j'y tiens trop pour cela !
Hier soir, il y avait autour du feu trois membres de la police qui enquêtaient sur un problème d'homicide, je crois. Je n'ai pas très bien compris le lien qu'ils avaient entre eux. Mais la nuit dernière, nous avons été dévalisés. Nous avons tout perdu, on nous a tout volé ! Je n'ai même plus mon savon et mon eau de toilette ! Et ce n'est pas mieux pour les policiers ! Qu'est-ce que je suis contente d'avoir trouvé ce grimoire !
Dans la matinée, nous partîmes à la recherche de nos détrousseurs... Le petit éléphant (comment s'appelle-t-il déjà ?) a un odorat incroyable, qui lui permet de détecter la moindre odeur, et de s'orienter en forêt, même à travers d'épais nuages... L'autre, le minotaure, me fait un peu peur ; en plus, je ne pense pas qu'il apprécie la musique. Quant au troisième, ah bah... Il vient de Paskalie, c'est évident, d'après son accent ! Un pays à visiter, ça !
Lupin m'a accompagnée de la voix tandis que j'improvisai sur mon banjo. Cela a eu l'air de motiver le policier éléphant, ah oui, Barnabus. En tout cas nous ne nous sommes presque pas perdus avant d'arriver devant une magnifique porte. En pleine nature, encadrée de statues ayant perdu leur tête, au milieu de nulle part... Elle s'ouvrit, se referma, je me demande quelle merveille en est l'auteur. Elle m'inspirera probablement une prochaine chanson ! Je vais y travailler cette nuit, tiens, et je la ferai chanter au gamin demain !
Et puis, nous entendîmes des hurlements de loups. Nous nous mîmes à courir, pendant que dans le creux de ma cervelle je cherchais à me rappeler le sort d'amitié avec les animaux... Enfin, ce fut la fin de la forêt, et une vaste plaine s'étendit devant nous... A l'horizon, des montagnes, étendant leurs cîmes couvertes de neige. Les loups s'étaient tus...
Nous arrivâmes devant une demeure sur le seuil de laquelle pleuraient deux gamins. C'est alors que les ennuis commencèrent...
même pas pu trouver de bon bouquin dans cette bibliothèque... juste un livre sur les plantes...
trois parchemins
Voilà, j'espère que ces notes prises à la hâte me serviront... Saperlipopette ! Avec cette tâche, c'est illisible !
Bon, je vais grignotter quelque chose, j'espère que la brume s'est levée...
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
Ludineries..
Luxe, calme et volupté.
En fait non : goules, blême et monstruosité.
Et la pire monstruosité n'est pas l'espèce de machin à bec et tentacules qui a bien failli nous dévorer s'il n'y avait pas eu quelques interventions canines, divines, ombrines... ou autres !
Enfin bref : la pire horreur, c'est bien cette Elisabeth DEURST !!!
Et ce n'est pas parce que son mari l'avait trompée et produit un bâtard qu'il fallait le sacrifier ce petit Walter... Et laisser mourir de faim ses deux propres enfants Rosavalda et Epine. Il faudrait peut être leur dire que le monstre a disparu maintenant ?
Leur mère, Elisabeth... pas facile.
J'ai bien rit (intérieurement) lorsque je l'ai rappelée à l'ordre juste avant qu'elle nous attaque :
"mais enfin Elisabeth ça suffit, comportez vous correctement ! nous sommes vos invités !!!" Ca l'a décontenancée quelques instants, juste assez pour qu'on prenne l'avantage.
Le père et la mère sont définitivement morts à présents - plus de meurtre, de cérémonies macabres et canibalistiques au dernier étage ou dans les sous-sols - qu'on a pas fini d'explorer, il reste cet escalier qui descend.
J'espère que Babar et la vache qui rit vont reprendre enfin leurs esprits et nous aider - comme quoi, chez les gros costauds, c'est bien la tête le point faible. Quand même, se laisser posséder par les fantômes de gamins apeurés...
Grâce au docteur, on a pu boire, et on va manger du calamar terrestre. Pas très ragoutant mais j'ai trop faim pour faire la fine bouche !!!
On a trouvé une petite fortune en objets et pièces diverses, et même une cape magique que Chryseis s'est accaparée... Elle va pouvoir passer en tête dans les couloirs maintenant vu qu'elle est protégée eh eh eh !!! Bah, elle n'avait qu'une petite armure de cuir, la voilà un peu plus à l'abri des coups et blessures - déjà qu'elle n'est pas très solide. Mais bon elle a déjà l'épée en argent aussi...
Et on a récupéré des potions rouges (de soin surement) et une verte - du poison ?
Et une cotte de mail pour le prêtre.
Et pas mal de trucs en argent pour le docteur (c'est le même)
et des sacs-taies d'oreillers - plus un sac en cuir que je vais récupérer je pense
et une corde pour le prêtre
et une lanterne à bougie avec plein de bougies - mais pas de briquet !!!
Si on trouve une ville ou un village, en tous cas on aura les moyens de s'acheter ce qu'il faut avec les sous et les pierres précieuses.
Par contre, j'ai perdu Lame... bon je l'ai donnée en fait, pas vraiment le choix... effrayante cette entité. Enfin elle m'a sauvé à nouveau.
Ce n'était que justice de lui rendre Lame pour ne pas rendre l'âme !!!
Ouh là me voilà poète, sans doute cet entrainement de barde - merci Chryséis ! - qui porte ses fruits d'ailleurs j'ai quelques capacités qui se sont enfin manifestées. Je vais quand même réfléchir à cette entité et essayer de lui parler. Peut-être qu'elle me prêtera Lame à nouveau ? Elle n'est pas malveillante à mon égard malgré son apparence !
En tous cas pour le moment je n'ai comme arme que la pauvre dague toute rouillée et décatie que m'a passée Chryséis (c'est bizarre ce qui arrive aux armes que je touche) mais qui est quand même mon arme de sorcier, faute de mieux.
Maintenant que les parents sont vraiment morts, j'aimerais bien qu'on rende le repos aux pauvres gamins.
Le docteur a peut-être une idée pour les apaiser ?
Et j'espère que la brume toxique ne va pas envahir toute la maison, elle se faufile par tous les interstices et atteint le deuxième étage. Peut-être un répit au lever du soleil ?
Luxe, calme et volupté.
En fait non : goules, blême et monstruosité.
Et la pire monstruosité n'est pas l'espèce de machin à bec et tentacules qui a bien failli nous dévorer s'il n'y avait pas eu quelques interventions canines, divines, ombrines... ou autres !
Enfin bref : la pire horreur, c'est bien cette Elisabeth DEURST !!!
Et ce n'est pas parce que son mari l'avait trompée et produit un bâtard qu'il fallait le sacrifier ce petit Walter... Et laisser mourir de faim ses deux propres enfants Rosavalda et Epine. Il faudrait peut être leur dire que le monstre a disparu maintenant ?
Leur mère, Elisabeth... pas facile.
J'ai bien rit (intérieurement) lorsque je l'ai rappelée à l'ordre juste avant qu'elle nous attaque :
"mais enfin Elisabeth ça suffit, comportez vous correctement ! nous sommes vos invités !!!" Ca l'a décontenancée quelques instants, juste assez pour qu'on prenne l'avantage.
Le père et la mère sont définitivement morts à présents - plus de meurtre, de cérémonies macabres et canibalistiques au dernier étage ou dans les sous-sols - qu'on a pas fini d'explorer, il reste cet escalier qui descend.
J'espère que Babar et la vache qui rit vont reprendre enfin leurs esprits et nous aider - comme quoi, chez les gros costauds, c'est bien la tête le point faible. Quand même, se laisser posséder par les fantômes de gamins apeurés...
Grâce au docteur, on a pu boire, et on va manger du calamar terrestre. Pas très ragoutant mais j'ai trop faim pour faire la fine bouche !!!
On a trouvé une petite fortune en objets et pièces diverses, et même une cape magique que Chryseis s'est accaparée... Elle va pouvoir passer en tête dans les couloirs maintenant vu qu'elle est protégée eh eh eh !!! Bah, elle n'avait qu'une petite armure de cuir, la voilà un peu plus à l'abri des coups et blessures - déjà qu'elle n'est pas très solide. Mais bon elle a déjà l'épée en argent aussi...
Et on a récupéré des potions rouges (de soin surement) et une verte - du poison ?
Et une cotte de mail pour le prêtre.
Et pas mal de trucs en argent pour le docteur (c'est le même)
et des sacs-taies d'oreillers - plus un sac en cuir que je vais récupérer je pense
et une corde pour le prêtre
et une lanterne à bougie avec plein de bougies - mais pas de briquet !!!
Si on trouve une ville ou un village, en tous cas on aura les moyens de s'acheter ce qu'il faut avec les sous et les pierres précieuses.
Par contre, j'ai perdu Lame... bon je l'ai donnée en fait, pas vraiment le choix... effrayante cette entité. Enfin elle m'a sauvé à nouveau.
Ce n'était que justice de lui rendre Lame pour ne pas rendre l'âme !!!
Ouh là me voilà poète, sans doute cet entrainement de barde - merci Chryséis ! - qui porte ses fruits d'ailleurs j'ai quelques capacités qui se sont enfin manifestées. Je vais quand même réfléchir à cette entité et essayer de lui parler. Peut-être qu'elle me prêtera Lame à nouveau ? Elle n'est pas malveillante à mon égard malgré son apparence !
En tous cas pour le moment je n'ai comme arme que la pauvre dague toute rouillée et décatie que m'a passée Chryséis (c'est bizarre ce qui arrive aux armes que je touche) mais qui est quand même mon arme de sorcier, faute de mieux.
Maintenant que les parents sont vraiment morts, j'aimerais bien qu'on rende le repos aux pauvres gamins.
Le docteur a peut-être une idée pour les apaiser ?
Et j'espère que la brume toxique ne va pas envahir toute la maison, elle se faufile par tous les interstices et atteint le deuxième étage. Peut-être un répit au lever du soleil ?
Modifié en dernier par Tomar le mer. 3 juil. 2019 20:09, modifié 1 fois.
- nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
Carnet du Dottore Cappelli
Nous sommes prisonniers de cette maison maudite. Le brouillard qui la cerne gagne peu à peu du terrain et s’infiltre partout. Nos efforts pour arrêter cette invasion insidieuse s’avèrent infructueux. La brume surnaturelle atteint maintenant le premier étage. Nous devons rapidement trouver une solution car il ne fait aucun doute que cette sorcellerie est mortelle.
Nous ne pouvons malheureusement plus espérer l’aide de nos amis de la prévôté. Le détective Barnabus et Akbar, son fidèle assistant, sont désormais possédés par les fantômes des enfants. Je suis atterré d’entendre la petite voix de Rose sortir de ce grand corps éléphantesque. Ah j’enrage de n’avoir aucun talent d’exorciste !
Notre situation est précaire et nous sommes usés par l’horreur, la faim, la soif et la fatigue. Nous refusons cependant de céder au découragement. Nous explorons donc chaque pouce de la maison dans l’espoir de découvrir comment mettre un terme à l’enchantement qui nous afflige.
Un escalier dérobé nous conduit dans les profondeurs sous la maison. Nous y découvrons le complexe souterrain où les propriétaires des lieux se livraient à leurs rituels impies. Mon épouvante atteint des sommets alors que nous sommes attaqués par des cadavres avides de dévorer nos chairs.
J’ai survécu à l’attaque. Mon épaule lacérée me lance douloureusement… mais j’ai survécu… et j’ai tort de m’en réjouir car le pire est à venir.
Cryséis est la première à tomber. Je ne suis pas tout à fait sûr qu’elle soit morte… mais peu importe car ici les morts se relèvent et marchent quoi qu’on y fasse… C’est ensuite au tour de Ludin qui succombe en essayant de sauver Cryséis. En ce qui le concerne, je suis tout à fait certain qu’il est bel et bien mort… la créature lui a arraché la moitié du visage d’un coup de bec et lui a brisé la nuque avec ses tentacules… Puis c’est à mon tour de tomber. Je n’ai même pas vu le coup venir… j’ai seulement ressenti une vive douleur me déchirer la poitrine… puis j’ai hurlé ma douleur… je crois que mon corps hurlait encore bien après que mon agonie ait pris fin…
La Déesse est là. Elle descend vers moi, ses ailes de feu largement déployées, assez près pour que je perçoive la chaleur de sa flamme. Ma première pensée est qu’elle vient collecter l’âme du mort… alors je la prie. Elle répond à ma prière par un silence énigmatique qui me plonge dans la perplexité. Alors qu’elle s’éloigne, la glace cède sous mes pieds et je coule dans les profondeurs gelées. Une entité que je ne parviens pas à discerner vient me murmurer des paroles absconses… puis, c’est le néant.
Je me réveille en compagnie de Cryséis et Ludin… chacun de nous est en un seul morceau… même pas une égratignure… à vrai dire, je me sens plutôt en forme… De toute évidence, j’ai eu une vision… ou une hallucination… à moins que je ne sois victime d’un maléfice supplémentaire… compte tenu des circonstances, j’opterais volontiers pour le maléfice.
Nous n’avons guère le temps de nous interroger sur ce mystère car le danger est toujours là qui nous entoure de manière pressante. Nous devons aller de l’avant. Je commence donc les rituels pour recevoir les miracles du Phoenix mais je découvre avec horreur que je n’en suis plus capable. La déesse ne m’habite plus… je suis en état de choc.
En revanche, je suis poursuivi par les murmures de l’entité des profondeurs glacées. Si je me laisse entrainer par leurs rimes, je retrouve l’intégralité de mes pouvoirs. Néanmoins, je suis rebuté par cette voie car les effets produits ont une radiance malsaine et glacée qui me répugne.
A l’heure où j’écris ses lignes, je ne sais pas si je suis mort, vivant, maudit, fou ou victime d’enchantements élaborés… mes certitudes ont été broyées en même temps que mon corps.
Nous sommes prisonniers de cette maison maudite. Le brouillard qui la cerne gagne peu à peu du terrain et s’infiltre partout. Nos efforts pour arrêter cette invasion insidieuse s’avèrent infructueux. La brume surnaturelle atteint maintenant le premier étage. Nous devons rapidement trouver une solution car il ne fait aucun doute que cette sorcellerie est mortelle.
Nous ne pouvons malheureusement plus espérer l’aide de nos amis de la prévôté. Le détective Barnabus et Akbar, son fidèle assistant, sont désormais possédés par les fantômes des enfants. Je suis atterré d’entendre la petite voix de Rose sortir de ce grand corps éléphantesque. Ah j’enrage de n’avoir aucun talent d’exorciste !
Notre situation est précaire et nous sommes usés par l’horreur, la faim, la soif et la fatigue. Nous refusons cependant de céder au découragement. Nous explorons donc chaque pouce de la maison dans l’espoir de découvrir comment mettre un terme à l’enchantement qui nous afflige.
Un escalier dérobé nous conduit dans les profondeurs sous la maison. Nous y découvrons le complexe souterrain où les propriétaires des lieux se livraient à leurs rituels impies. Mon épouvante atteint des sommets alors que nous sommes attaqués par des cadavres avides de dévorer nos chairs.
J’ai survécu à l’attaque. Mon épaule lacérée me lance douloureusement… mais j’ai survécu… et j’ai tort de m’en réjouir car le pire est à venir.
Cryséis est la première à tomber. Je ne suis pas tout à fait sûr qu’elle soit morte… mais peu importe car ici les morts se relèvent et marchent quoi qu’on y fasse… C’est ensuite au tour de Ludin qui succombe en essayant de sauver Cryséis. En ce qui le concerne, je suis tout à fait certain qu’il est bel et bien mort… la créature lui a arraché la moitié du visage d’un coup de bec et lui a brisé la nuque avec ses tentacules… Puis c’est à mon tour de tomber. Je n’ai même pas vu le coup venir… j’ai seulement ressenti une vive douleur me déchirer la poitrine… puis j’ai hurlé ma douleur… je crois que mon corps hurlait encore bien après que mon agonie ait pris fin…
La Déesse est là. Elle descend vers moi, ses ailes de feu largement déployées, assez près pour que je perçoive la chaleur de sa flamme. Ma première pensée est qu’elle vient collecter l’âme du mort… alors je la prie. Elle répond à ma prière par un silence énigmatique qui me plonge dans la perplexité. Alors qu’elle s’éloigne, la glace cède sous mes pieds et je coule dans les profondeurs gelées. Une entité que je ne parviens pas à discerner vient me murmurer des paroles absconses… puis, c’est le néant.
Je me réveille en compagnie de Cryséis et Ludin… chacun de nous est en un seul morceau… même pas une égratignure… à vrai dire, je me sens plutôt en forme… De toute évidence, j’ai eu une vision… ou une hallucination… à moins que je ne sois victime d’un maléfice supplémentaire… compte tenu des circonstances, j’opterais volontiers pour le maléfice.
Nous n’avons guère le temps de nous interroger sur ce mystère car le danger est toujours là qui nous entoure de manière pressante. Nous devons aller de l’avant. Je commence donc les rituels pour recevoir les miracles du Phoenix mais je découvre avec horreur que je n’en suis plus capable. La déesse ne m’habite plus… je suis en état de choc.
En revanche, je suis poursuivi par les murmures de l’entité des profondeurs glacées. Si je me laisse entrainer par leurs rimes, je retrouve l’intégralité de mes pouvoirs. Néanmoins, je suis rebuté par cette voie car les effets produits ont une radiance malsaine et glacée qui me répugne.
A l’heure où j’écris ses lignes, je ne sais pas si je suis mort, vivant, maudit, fou ou victime d’enchantements élaborés… mes certitudes ont été broyées en même temps que mon corps.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
Fin des sombres ludinations - ou pas
Enfin sortis de cette sale bicoque, content de la voir partir en poussière, et de voir le jour se lever.
Les enfants Deurst on trouvé le repos dans leurs petites tombes et libéré la place pour que Hardy et Hardy retrouvent leur corps, ou leur esprit.
Bien content que ça se termine comme ça pour eux.
Et d'avoir pu manger un morceau grâce au nouveau venu, Andrej, qui est venu nous prévenir !
Un peu tard mais c'était sympathique de sa part. Il parait que sa "mère" veut nous voir.
Un gitan bedonnant et très jovial. Je n'ai pas bien compris ce qu'étaient ses occupations, de quoi il vit...
Quelle horreur cette Elisabeth Deurst ! Manifestement, il y avait des sacrifices humains au sous sol, et des gens gardés prisonniers pour être sacrifiés.
Cet espèce de monticule mort-vivant était répugnant... pauvres gens - même le petit Walter en était si j'en crois les cris émis par cette chose.
J'espère qu'elle a brûlé et que les morts dont elle était composée ont trouvé le repos. J'ai vu Barnabus jeté un oeil avide sur le chien quand il a été question d'un sacrifice sur l'autel... va falloir le surveiller, il est louche ce pachyderme. A moins qu'il ait été perturbé par sa "visiteuse" spirituelle la petite Rosavalda. Mais s'il commence à vouloir se lancer dans des sacrifices douteux ça ne va pas aller.
En même temps, moi aussi je fais des trucs pas nets. C'est pénible cette façon qu'on les métaux de se corroder quand j'y touche !
Cette contrée - la Barovie - est franchement pas du tout accueillante, riante, plaisante... Plutôt répugnante.
La visite chez les frangins receleurs a été tout sauf agréable. Je comprends que le docteur ait perdu son sang-froid mais pas le moment de déclencher une bagarre. Quand même, on était très polis, aimables, pas du tout inquiétants. L'attitude de ces gugusses m'a surpris - encore si nos compagnons cornus étaient avec nous, mais non !
Si tout le monde est comme ça ici ça promet. On va se limiter à la diplomatie du minotaure, à coup de pelle, d'épée ou de poing dans la gueule !
J'ai vu ça avec les bûcherons, y en a, y a que ça qui comprennent.
Enfin les 3 gitanes (Alanka, Mirabelle et Sorvia) de la taverne étaient un peu plus amènes après notre petit spectacle avec Chryséis, mais pas forcément très recommandables et bien vues dans le village. Après, elles nous ont confirmé qu'il se passe des trucs louches, attaques d'animaux / de loups... mais ce serait plus calme en ce moment.
Le bourgmestre est mort, son fils Ismark a l'air de vouloir prendre sa place mais en fait non - il nous a dit vouloir partir et nous laisser ses armes.
Pas sur de comprendre. C'est tout le village qui va être évacué ? En tous cas il a l'air un peu perdu. D'après les gitanes, le père serrait la vis aux enfants. Irina, la fille n'est pas encore trépassée apparemment. C'est peut être pour l'aider que son frère veut partir ?
Je pensais pouvoir faire des emplettes au village, pas gagné. J'ai pu identifier un parchemin : arme spirituelle. J'aime beaucoup ce sort ! Mais je vais passser ce parchemin au docteur, il pourra peut-être déjà s'en servir en cas d'urgence ce qui n'est pas mon cas.
Si je fais le compte de ce qu'on a récupéré, outre la lame d'argent et la cape magique prises par Chryséis, les machins d'argent empochés par le docteur anisi que lanterne, bougies (et même des allumettes !) et la chemise de maille, j'ai pu récupérer 11 po, 60 pa, 2 agates de 10 po chaque, un cache oeil avec une cornaline de 20 po, en plus des 3 anneaux d'or (+ un récupéré par Andrej), un collier d'or et un collier de platine.
Et deux autre parchemins (je crois que Chryséis en a identifié un) plus les 4 potions rouges et la verte.
Voilà voilà !
Bon, c'est l'heure d'aller faire la sieste chez Ismark
Enfin sortis de cette sale bicoque, content de la voir partir en poussière, et de voir le jour se lever.
Les enfants Deurst on trouvé le repos dans leurs petites tombes et libéré la place pour que Hardy et Hardy retrouvent leur corps, ou leur esprit.
Bien content que ça se termine comme ça pour eux.
Et d'avoir pu manger un morceau grâce au nouveau venu, Andrej, qui est venu nous prévenir !
Un peu tard mais c'était sympathique de sa part. Il parait que sa "mère" veut nous voir.
Un gitan bedonnant et très jovial. Je n'ai pas bien compris ce qu'étaient ses occupations, de quoi il vit...
Quelle horreur cette Elisabeth Deurst ! Manifestement, il y avait des sacrifices humains au sous sol, et des gens gardés prisonniers pour être sacrifiés.
Cet espèce de monticule mort-vivant était répugnant... pauvres gens - même le petit Walter en était si j'en crois les cris émis par cette chose.
J'espère qu'elle a brûlé et que les morts dont elle était composée ont trouvé le repos. J'ai vu Barnabus jeté un oeil avide sur le chien quand il a été question d'un sacrifice sur l'autel... va falloir le surveiller, il est louche ce pachyderme. A moins qu'il ait été perturbé par sa "visiteuse" spirituelle la petite Rosavalda. Mais s'il commence à vouloir se lancer dans des sacrifices douteux ça ne va pas aller.
En même temps, moi aussi je fais des trucs pas nets. C'est pénible cette façon qu'on les métaux de se corroder quand j'y touche !
Cette contrée - la Barovie - est franchement pas du tout accueillante, riante, plaisante... Plutôt répugnante.
La visite chez les frangins receleurs a été tout sauf agréable. Je comprends que le docteur ait perdu son sang-froid mais pas le moment de déclencher une bagarre. Quand même, on était très polis, aimables, pas du tout inquiétants. L'attitude de ces gugusses m'a surpris - encore si nos compagnons cornus étaient avec nous, mais non !
Si tout le monde est comme ça ici ça promet. On va se limiter à la diplomatie du minotaure, à coup de pelle, d'épée ou de poing dans la gueule !
J'ai vu ça avec les bûcherons, y en a, y a que ça qui comprennent.
Enfin les 3 gitanes (Alanka, Mirabelle et Sorvia) de la taverne étaient un peu plus amènes après notre petit spectacle avec Chryséis, mais pas forcément très recommandables et bien vues dans le village. Après, elles nous ont confirmé qu'il se passe des trucs louches, attaques d'animaux / de loups... mais ce serait plus calme en ce moment.
Le bourgmestre est mort, son fils Ismark a l'air de vouloir prendre sa place mais en fait non - il nous a dit vouloir partir et nous laisser ses armes.
Pas sur de comprendre. C'est tout le village qui va être évacué ? En tous cas il a l'air un peu perdu. D'après les gitanes, le père serrait la vis aux enfants. Irina, la fille n'est pas encore trépassée apparemment. C'est peut être pour l'aider que son frère veut partir ?
Je pensais pouvoir faire des emplettes au village, pas gagné. J'ai pu identifier un parchemin : arme spirituelle. J'aime beaucoup ce sort ! Mais je vais passser ce parchemin au docteur, il pourra peut-être déjà s'en servir en cas d'urgence ce qui n'est pas mon cas.
Si je fais le compte de ce qu'on a récupéré, outre la lame d'argent et la cape magique prises par Chryséis, les machins d'argent empochés par le docteur anisi que lanterne, bougies (et même des allumettes !) et la chemise de maille, j'ai pu récupérer 11 po, 60 pa, 2 agates de 10 po chaque, un cache oeil avec une cornaline de 20 po, en plus des 3 anneaux d'or (+ un récupéré par Andrej), un collier d'or et un collier de platine.
Et deux autre parchemins (je crois que Chryséis en a identifié un) plus les 4 potions rouges et la verte.
Voilà voilà !
Bon, c'est l'heure d'aller faire la sieste chez Ismark
Modifié en dernier par Tomar le lun. 15 juil. 2019 16:48, modifié 2 fois.
- nyssistre
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- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
.
Carnet du Dottore Cappelli
Aujourd'hui, nous avons placé dans leur tombe les dépouilles des enfants Deurst et nous avons procédé aux cérémonies d’adieu et de pureté. Effectuer les gestes simples de ce rituel bienveillant m’a redonné du courage. J’en avais bien besoin après les épreuves que nous avons connues dans cette maison maléfique. J’ai d’ailleurs peine à imaginer ce qu’ont enduré ici ces malheureux, victimes de la perversité inouïe de leurs parents, jusqu'à connaitre une fin effroyable… les mots me manquent pour dire mon émotion.
Peu après la cérémonie, l’inspecteur Barnabus et Akbar, son imposant acolyte, ont retrouvé leurs esprits… je veux dire qu’ils sont de nouveau en possession de leurs moyens… je les crois libérés de toute hantise. C’est un grand soulagement car je ne me sentais pas de taille à affronter d’autres horreurs sans leur concours.
Nous tenons un rapide conseil de guerre pour établir un plan d’action. Je suis encore trop troublé pour contribuer efficacement au débat, aussi suis-je heureux de pouvoir m’en remettre à l’enthousiasme de Ludin et de Barnabus. La brume maléfique a totalement envahi la maison et commence maintenant à s’infiltrer dans le sous-sol que nous occupons. Nous convenons qu’il faut nous enfoncer au cœur de ce dédale souterrain, trouver la source du mal et nous en libérer.
Nous nous laissons guider par les litanies sinistres qui émanent des profondeurs du complexe et nous découvrons une vaste salle dans laquelle un aréopage de fantômes se livre à un lugubre cérémonial autour d’un autel de sacrifice. Alors que nous tentons d’intervenir, nous sommes pris à partie par une créature colossale et répugnante… si j’en crois le témoignage de mes compagnons, il s’agit d’un assemblage de cadavres animés… le combat est rude mais nous parvenons à arrêter cette monstruosité.
Alors que l’inspecteur Barnabus en appelle aux puissances ordonnatrices de l’univers pour repousser cette émanation de la mort en marche, je découvre que je ne suis pas affecté par le pouvoir de l’invocation… j’ai donc la confirmation que je ne suis pas moi-même un mort-vivant. C’est un immense soulagement car depuis mon « décès » j’étais rongé par le doute sur la nature exacte de ma « résurrection ». Je m’abandonne alors à une sorte d’ivresse euphorique.
J’ai un peu honte de le dire mais j’avoue avoir momentanément perdu l’esprit pendant cet affrontement. Mes compagnons me surprennent en train de souiller l’autel de sacrifice. Non seulement, c’est d’une totale indignité mais, de plus, c’est une grave erreur tactique… mon sacrilège semble avoir irrité les fantômes qui redoublent d’ardeur liturgique au point que la monstruosité s’anime de nouveau. Nous sommes contraints de battre en retraite car nous ne sommes pas en état d’affronter une deuxième fois cette chose.
Alors que nous remontons à la surface, je découvre avec incrédulité que la brume s’est dissipée et qu’un nouveau jour se lève sur cette contrée inconnue où nous nous sommes égarés. Il y a, là devant moi, un village et des êtres vivants… j’aurais pourtant juré qu’hier nous n’avions traversé ici qu’une lande déserte et désolée… c’est incroyable !
Nous faisons la connaissance d’Andrej, un sympathique vistani et nous rencontrons Ismark, le fils du bourgmestre. Ils nous entraînent vers le village pour nous présenter à je-ne-sais-qui… j’avoue avoir du mal à m’ajuster à cette nouvelle situation. Mon esprit est encore envahi par les visions terribles de la demeure maudite… D'ailleurs mon dégoût et ma colère ont atteint un tel degré que, avec l’aide de Ludin, je mets le feu à la maison avant de la quitter.
Andrej propose une virée dans la taverne du coin. Cette perspective enthousiasme notre équipe. Personnellement, je suis soucieux de pouvoir soigner mes compagnons, aussi je me mets en quête d’un apothicaire. Ismark propose de me faire rencontrer l’unique commerçant du village. Ludin m’accompagne lui aussi aimerait se ré-équiper.
La rencontre se passe mal. Le marchand et son frère m’ont tout l’air d’être des coquins. Ils se vantent de constituer leur stock sur les cadavres d’aventuriers malchanceux. Deux jours à ne fréquenter que des fantômes et des morts-vivants ont altérés mon humeur… je réagis à leur morgue cynique par un mépris clairement affiché. Le ton monte et les deux frères se montrent menaçants. Sans la présence de Ludin qui sait garder la tête froide, j’en serais venu aux mains avec ces deux mécréants… cela ne me ressemble pas… j’ai soudain la nostalgie des heures heureuses passées dans la bibliothécaire du temple…
Il y a dans la taverne une drôle de faune qui me fait reculer. J’ai assez perdu en dignité pour ne pas en plus me compromettre avec des filles légères. Je tiens donc compagnie à Ismark en attendant que mes compagnons finissent leur vin... cette oisiveté inattendue est vraiment un changement agréable.
.
Carnet du Dottore Cappelli
Aujourd'hui, nous avons placé dans leur tombe les dépouilles des enfants Deurst et nous avons procédé aux cérémonies d’adieu et de pureté. Effectuer les gestes simples de ce rituel bienveillant m’a redonné du courage. J’en avais bien besoin après les épreuves que nous avons connues dans cette maison maléfique. J’ai d’ailleurs peine à imaginer ce qu’ont enduré ici ces malheureux, victimes de la perversité inouïe de leurs parents, jusqu'à connaitre une fin effroyable… les mots me manquent pour dire mon émotion.
Peu après la cérémonie, l’inspecteur Barnabus et Akbar, son imposant acolyte, ont retrouvé leurs esprits… je veux dire qu’ils sont de nouveau en possession de leurs moyens… je les crois libérés de toute hantise. C’est un grand soulagement car je ne me sentais pas de taille à affronter d’autres horreurs sans leur concours.
Nous tenons un rapide conseil de guerre pour établir un plan d’action. Je suis encore trop troublé pour contribuer efficacement au débat, aussi suis-je heureux de pouvoir m’en remettre à l’enthousiasme de Ludin et de Barnabus. La brume maléfique a totalement envahi la maison et commence maintenant à s’infiltrer dans le sous-sol que nous occupons. Nous convenons qu’il faut nous enfoncer au cœur de ce dédale souterrain, trouver la source du mal et nous en libérer.
Nous nous laissons guider par les litanies sinistres qui émanent des profondeurs du complexe et nous découvrons une vaste salle dans laquelle un aréopage de fantômes se livre à un lugubre cérémonial autour d’un autel de sacrifice. Alors que nous tentons d’intervenir, nous sommes pris à partie par une créature colossale et répugnante… si j’en crois le témoignage de mes compagnons, il s’agit d’un assemblage de cadavres animés… le combat est rude mais nous parvenons à arrêter cette monstruosité.
Alors que l’inspecteur Barnabus en appelle aux puissances ordonnatrices de l’univers pour repousser cette émanation de la mort en marche, je découvre que je ne suis pas affecté par le pouvoir de l’invocation… j’ai donc la confirmation que je ne suis pas moi-même un mort-vivant. C’est un immense soulagement car depuis mon « décès » j’étais rongé par le doute sur la nature exacte de ma « résurrection ». Je m’abandonne alors à une sorte d’ivresse euphorique.
J’ai un peu honte de le dire mais j’avoue avoir momentanément perdu l’esprit pendant cet affrontement. Mes compagnons me surprennent en train de souiller l’autel de sacrifice. Non seulement, c’est d’une totale indignité mais, de plus, c’est une grave erreur tactique… mon sacrilège semble avoir irrité les fantômes qui redoublent d’ardeur liturgique au point que la monstruosité s’anime de nouveau. Nous sommes contraints de battre en retraite car nous ne sommes pas en état d’affronter une deuxième fois cette chose.
Alors que nous remontons à la surface, je découvre avec incrédulité que la brume s’est dissipée et qu’un nouveau jour se lève sur cette contrée inconnue où nous nous sommes égarés. Il y a, là devant moi, un village et des êtres vivants… j’aurais pourtant juré qu’hier nous n’avions traversé ici qu’une lande déserte et désolée… c’est incroyable !
Nous faisons la connaissance d’Andrej, un sympathique vistani et nous rencontrons Ismark, le fils du bourgmestre. Ils nous entraînent vers le village pour nous présenter à je-ne-sais-qui… j’avoue avoir du mal à m’ajuster à cette nouvelle situation. Mon esprit est encore envahi par les visions terribles de la demeure maudite… D'ailleurs mon dégoût et ma colère ont atteint un tel degré que, avec l’aide de Ludin, je mets le feu à la maison avant de la quitter.
Andrej propose une virée dans la taverne du coin. Cette perspective enthousiasme notre équipe. Personnellement, je suis soucieux de pouvoir soigner mes compagnons, aussi je me mets en quête d’un apothicaire. Ismark propose de me faire rencontrer l’unique commerçant du village. Ludin m’accompagne lui aussi aimerait se ré-équiper.
La rencontre se passe mal. Le marchand et son frère m’ont tout l’air d’être des coquins. Ils se vantent de constituer leur stock sur les cadavres d’aventuriers malchanceux. Deux jours à ne fréquenter que des fantômes et des morts-vivants ont altérés mon humeur… je réagis à leur morgue cynique par un mépris clairement affiché. Le ton monte et les deux frères se montrent menaçants. Sans la présence de Ludin qui sait garder la tête froide, j’en serais venu aux mains avec ces deux mécréants… cela ne me ressemble pas… j’ai soudain la nostalgie des heures heureuses passées dans la bibliothécaire du temple…
Il y a dans la taverne une drôle de faune qui me fait reculer. J’ai assez perdu en dignité pour ne pas en plus me compromettre avec des filles légères. Je tiens donc compagnie à Ismark en attendant que mes compagnons finissent leur vin... cette oisiveté inattendue est vraiment un changement agréable.
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Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
- nyssistre
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- Prénom : David Homère Childéric III
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Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
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Carnet du Dottore Cappelli
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Nous sommes pour quelques heures les hôtes d’Ismark. La demeure du bourgmestre est certes un peu sinistre mais j’apprécie grandement ce moment de calme et de repos. J’en profite pour rassembler mes esprits, faire un brin de toilette et fourbir mon équipement. Pour me distraire, je commence la lecture du livre que j’ai trouvé chez les Deurst. C’est une étude consacrée aux cultes exotiques dédiés à cette entité semble-t-il célèbre mais que moi je ne connaissais pas et qui est appelée « Reine des vermines et puanteurs »… tout à fait passionnant !
Étant d’un tempérament actif, je m’occupe également d’aller et venir pour transmettre quelques messages et faire la connaissance des habitants du village. Je me heurte en général à l’hostilité des gens du cru. Je parviens néanmoins à établir un contact aimable avec une vieille paysanne qui m’invite à venir goûter les tourtes qu’elle fabrique au moulin. Hélas pour les tourtes, le temps me manque. Je dois organiser les obsèques de feu le bourgmestre avec le prêtre local et cet homme est difficile. La vénération du Maître du Matin (un lointain cousin de ma divinité) n’a guère éclairé son humeur et son esprit. Quoi qu’il en soit, la cérémonie aura lieu vaille que vaille.
Ismark finit par nous expliquer franchement la cause de cette terreur qui paralyse les habitants et qui altèrent diablement leur humanité. Le Comte Stradh qui règne sur la région n’est pas un maître ordinaire… sa cruauté est subtile et lancinante… sa tyrannie dure depuis toujours (c’est à dire trois siècles) car il est immortel : c’est un vampire !
C’est pour cette raison qu’on nous claque la porte au nez et que la maison du bourgmestre a été transformée en camp retranché. Il paraît que le monstre a jeté son dévolu sur Irina, la sœur d’Ismark et qu’il est déjà venu boire le sang de la demoiselle. J’aimerais en savoir plus mais la jeune fille nous a accueilli avec un mépris glaçant et une fine rapière… de quoi couper court à la conversation.
Ismark nous fait part de son projet de fuite. Il espère que la distance protégera sa sœur. Nous comptions nous aussi aller vers l’ouest pour rencontrer Eva, la mère des vistani, une sorte d’oracle champêtre… plus ou moins diseuse de bonne aventure… bref, nous résolvons d’accompagner Ismark et sa sœur.
En chemin, nous sommes le jouet d’un mauvais tour de magie. Un pendu illusoire apparaît et fait sa danse macabre au gibet… Akbar nous dira après coup que le pendu avait son exacte apparence… je commence à en avoir plein la soupe de ces apparitions morbides.
Heureusement, nous arrivons au camp des vistani. Ah voilà des gens qui savent vous mettre le soleil dans le cœur ! Ils ont des costumes chamarrés et le plaisir de vivre… Ils chantent… ils dansent… ils racontent avec brio des histoires à dormir debout… ils vous réclament des histoires et participent avec enthousiasme à la narration… Après quoi nous avons échangé des cadeaux. J’ai offert un petit anneau d’or en échange d’herbes précieuses qui me seront fort utiles pour faire quelques expériences arcaniques. En effet, je commence à mieux comprendre le grimoire de magie que j’ai découvert dans la maison maudite et je sens qu’avec un peu d’entraînement, je devrais pouvoir canaliser un sortilège ou deux.
Puis, il y a eu Eva. La vieille femme a regardé les étoiles pour lire notre destin. Elle nous a livré son message… et je n’ai rien compris !
Misère de misère ! Quand je pense qu’à l’université du temple j’ai passé des mois à analyser les douze tomes des « Prophéties de la Vierge de Feu » et les cinq volumes de « L’interprétation des Rêves des 13 Grands Zodiaques » !
(soupir) Je retourne chanter et danser avec les vistani.
Carnet du Dottore Cappelli
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Nous sommes pour quelques heures les hôtes d’Ismark. La demeure du bourgmestre est certes un peu sinistre mais j’apprécie grandement ce moment de calme et de repos. J’en profite pour rassembler mes esprits, faire un brin de toilette et fourbir mon équipement. Pour me distraire, je commence la lecture du livre que j’ai trouvé chez les Deurst. C’est une étude consacrée aux cultes exotiques dédiés à cette entité semble-t-il célèbre mais que moi je ne connaissais pas et qui est appelée « Reine des vermines et puanteurs »… tout à fait passionnant !
Étant d’un tempérament actif, je m’occupe également d’aller et venir pour transmettre quelques messages et faire la connaissance des habitants du village. Je me heurte en général à l’hostilité des gens du cru. Je parviens néanmoins à établir un contact aimable avec une vieille paysanne qui m’invite à venir goûter les tourtes qu’elle fabrique au moulin. Hélas pour les tourtes, le temps me manque. Je dois organiser les obsèques de feu le bourgmestre avec le prêtre local et cet homme est difficile. La vénération du Maître du Matin (un lointain cousin de ma divinité) n’a guère éclairé son humeur et son esprit. Quoi qu’il en soit, la cérémonie aura lieu vaille que vaille.
Ismark finit par nous expliquer franchement la cause de cette terreur qui paralyse les habitants et qui altèrent diablement leur humanité. Le Comte Stradh qui règne sur la région n’est pas un maître ordinaire… sa cruauté est subtile et lancinante… sa tyrannie dure depuis toujours (c’est à dire trois siècles) car il est immortel : c’est un vampire !
C’est pour cette raison qu’on nous claque la porte au nez et que la maison du bourgmestre a été transformée en camp retranché. Il paraît que le monstre a jeté son dévolu sur Irina, la sœur d’Ismark et qu’il est déjà venu boire le sang de la demoiselle. J’aimerais en savoir plus mais la jeune fille nous a accueilli avec un mépris glaçant et une fine rapière… de quoi couper court à la conversation.
Ismark nous fait part de son projet de fuite. Il espère que la distance protégera sa sœur. Nous comptions nous aussi aller vers l’ouest pour rencontrer Eva, la mère des vistani, une sorte d’oracle champêtre… plus ou moins diseuse de bonne aventure… bref, nous résolvons d’accompagner Ismark et sa sœur.
En chemin, nous sommes le jouet d’un mauvais tour de magie. Un pendu illusoire apparaît et fait sa danse macabre au gibet… Akbar nous dira après coup que le pendu avait son exacte apparence… je commence à en avoir plein la soupe de ces apparitions morbides.
Heureusement, nous arrivons au camp des vistani. Ah voilà des gens qui savent vous mettre le soleil dans le cœur ! Ils ont des costumes chamarrés et le plaisir de vivre… Ils chantent… ils dansent… ils racontent avec brio des histoires à dormir debout… ils vous réclament des histoires et participent avec enthousiasme à la narration… Après quoi nous avons échangé des cadeaux. J’ai offert un petit anneau d’or en échange d’herbes précieuses qui me seront fort utiles pour faire quelques expériences arcaniques. En effet, je commence à mieux comprendre le grimoire de magie que j’ai découvert dans la maison maudite et je sens qu’avec un peu d’entraînement, je devrais pouvoir canaliser un sortilège ou deux.
Puis, il y a eu Eva. La vieille femme a regardé les étoiles pour lire notre destin. Elle nous a livré son message… et je n’ai rien compris !
Misère de misère ! Quand je pense qu’à l’université du temple j’ai passé des mois à analyser les douze tomes des « Prophéties de la Vierge de Feu » et les cinq volumes de « L’interprétation des Rêves des 13 Grands Zodiaques » !
(soupir) Je retourne chanter et danser avec les vistani.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
Aludinage...
Toujours pas trace de Soyeuse, mais en tous cas les Vistani sont des hôtes agréables et joyeux - quel bonheur de les retrouver ici après les tristes figures du village de Barovia !!!
Pas mécontent qu'on ait filé de ce bled brumeux. Même le docteur si collet monté se déride et danse !!! Ah ah ah !!!
Je vais avoir du boulot pour finir cette flûte - peut-être qu'Andrej m'expliquera comment faire ? *
Me voilà avec une épée courte - encore rouillée !!!, le docteur et Barnabus ont des boucliers et des sacs à dos.
Grâce à Ismark j'ai quand même obtenu un peu de maquillage, un bout de laine brute, de l'eau bien sur, il devrait y avoir du sable au bord du lac.
Reste ce foutu oeil pétrifié de salamandre - mais comment faire pour trouver un truc pareil ici !!!
M'étonnerai qu'à Valachie il y ait ça. Peut être un focus par contre... C'est nul !!! Pfff...
Et c'est dégueulasse le loup !
Heureusement que le docteur et Agbar l'ont mis à la broche, Irina avait juste balancé la carcasse dans le feu... C'est pas possible !
La morsure du vampire ne lui a pas arrangé l'humeur à celle là. Mais bon, elle vient d'enterrer son père - Kolian ? - qui était un tyran pour ses gamins et son frère est un bonnet de nuit ! Même pas fichu de rentrer dans la taverne des 3 frangitanes, pourtant Storvia lui faisait du gringue.
Un peu cloches ces 3 là. Mirabelle n'a même pas calculé Agbar qui est tout dépité. Je croyais qu'au moins une des 2 autres avait un faible pour moi - elles avaient bien apprécié notre petit spectacle avec Chryseis. Queue dalle !
Bon, tant pis pour ces souillons, on repassera un autre fois. Et je ferai boire un coup à Ismark avant pour l’entraîner un peu dans la débauche ce grand dadais.
Et blabla encore des fumisteries.
Le comte Strahd, qui régnerait depuis plusieurs centaines d'années sur la Barovie... Mais oui... Et nous on est là pour le chasser le grand méchant vampire. Maaaaiiisssss ouiiiii !
Tous plus tapés les uns que les autres dans ce trou... et la mère Marie qu'a perdu son chat, sa chatte, non sa Gertruda... Siphonnée !
Et moi aussi qui recommence à avoir des visions... un message de l'entité qui m'a sauvé ? Brrr, sacrément désagréable de se faire enfiler cette épée longue dans la colonne vertébrale tout du long. Erk, heureusement que ce n'était qu'un rêve.
Encore des visions avec le pendu qui a failli faire perdre la boule au minotaure - il a vraiment la tête fragile celui-là malgré les cornes. Ou à cause des cornes ?
Suis bien content de moi, qu'est ce que j'ai bien chanté ce soir ! Et mon boniment a fait un peu d'effet mais les Vistanii ne s'en laisse pas compter en balivernes . J'espérais un peu mieux qu'un flûte pas finie, mais bon...
Elle était drôlement bavarde la mère Eva, me rappelle de quasi rien de ce qu'elle a dit - j'ai vu que les autres ont pris des notes heureusement.
Il y a quand même cette histoire de magicien qui a levé une partie de la population contre Strahd et qui a péri en tombant dans la rivière. Il y a peut un focus à récupérer...
Y avait encore 2 autres personnages dans ce qu'a dit la vieille mais j'ai oublié.
Bon, je retourne vider quelques verres avec nos amis Vistanii, c'est la fêêêêête !!!**
* (off : Ludin se débrouille pour demander des conseils à Andrej et utilisera son inspiration pour tenter de réussir sa fabrication, aidé d'une inspiration bardique et guidé par la déesse si le Docteur veut bien)
** Ludin espère bien profiter de tous les excès de la nuit avec les Vistanii
Toujours pas trace de Soyeuse, mais en tous cas les Vistani sont des hôtes agréables et joyeux - quel bonheur de les retrouver ici après les tristes figures du village de Barovia !!!
Pas mécontent qu'on ait filé de ce bled brumeux. Même le docteur si collet monté se déride et danse !!! Ah ah ah !!!
Je vais avoir du boulot pour finir cette flûte - peut-être qu'Andrej m'expliquera comment faire ? *
Me voilà avec une épée courte - encore rouillée !!!, le docteur et Barnabus ont des boucliers et des sacs à dos.
Grâce à Ismark j'ai quand même obtenu un peu de maquillage, un bout de laine brute, de l'eau bien sur, il devrait y avoir du sable au bord du lac.
Reste ce foutu oeil pétrifié de salamandre - mais comment faire pour trouver un truc pareil ici !!!
M'étonnerai qu'à Valachie il y ait ça. Peut être un focus par contre... C'est nul !!! Pfff...
Et c'est dégueulasse le loup !
Heureusement que le docteur et Agbar l'ont mis à la broche, Irina avait juste balancé la carcasse dans le feu... C'est pas possible !
La morsure du vampire ne lui a pas arrangé l'humeur à celle là. Mais bon, elle vient d'enterrer son père - Kolian ? - qui était un tyran pour ses gamins et son frère est un bonnet de nuit ! Même pas fichu de rentrer dans la taverne des 3 frangitanes, pourtant Storvia lui faisait du gringue.
Un peu cloches ces 3 là. Mirabelle n'a même pas calculé Agbar qui est tout dépité. Je croyais qu'au moins une des 2 autres avait un faible pour moi - elles avaient bien apprécié notre petit spectacle avec Chryseis. Queue dalle !
Bon, tant pis pour ces souillons, on repassera un autre fois. Et je ferai boire un coup à Ismark avant pour l’entraîner un peu dans la débauche ce grand dadais.
Et blabla encore des fumisteries.
Le comte Strahd, qui régnerait depuis plusieurs centaines d'années sur la Barovie... Mais oui... Et nous on est là pour le chasser le grand méchant vampire. Maaaaiiisssss ouiiiii !
Tous plus tapés les uns que les autres dans ce trou... et la mère Marie qu'a perdu son chat, sa chatte, non sa Gertruda... Siphonnée !
Et moi aussi qui recommence à avoir des visions... un message de l'entité qui m'a sauvé ? Brrr, sacrément désagréable de se faire enfiler cette épée longue dans la colonne vertébrale tout du long. Erk, heureusement que ce n'était qu'un rêve.
Encore des visions avec le pendu qui a failli faire perdre la boule au minotaure - il a vraiment la tête fragile celui-là malgré les cornes. Ou à cause des cornes ?
Suis bien content de moi, qu'est ce que j'ai bien chanté ce soir ! Et mon boniment a fait un peu d'effet mais les Vistanii ne s'en laisse pas compter en balivernes . J'espérais un peu mieux qu'un flûte pas finie, mais bon...
Elle était drôlement bavarde la mère Eva, me rappelle de quasi rien de ce qu'elle a dit - j'ai vu que les autres ont pris des notes heureusement.
Il y a quand même cette histoire de magicien qui a levé une partie de la population contre Strahd et qui a péri en tombant dans la rivière. Il y a peut un focus à récupérer...
Y avait encore 2 autres personnages dans ce qu'a dit la vieille mais j'ai oublié.
Bon, je retourne vider quelques verres avec nos amis Vistanii, c'est la fêêêêête !!!**
* (off : Ludin se débrouille pour demander des conseils à Andrej et utilisera son inspiration pour tenter de réussir sa fabrication, aidé d'une inspiration bardique et guidé par la déesse si le Docteur veut bien)
** Ludin espère bien profiter de tous les excès de la nuit avec les Vistanii

Modifié en dernier par Tomar le sam. 20 juil. 2019 01:31, modifié 1 fois.
- nyssistre
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Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
A votre service, messire baladin !Tomar a écrit : [...] guidé par la déesse si le Docteur veut bien.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
- nyssistre
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Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
.
Carnet du Dottore Cappelli
.
Pendant mes études au temple, je n’ai guère eu l’occasion de participer à des fêtes colorées, ni de passer du temps en compagnie d’individus aussi joyeux que les vistani. A vrai dire, si l’on fait exception des processions religieuses et de mes visites à l’hospice, je suis rarement sorti du cloître austère où l’on nous logeait. C’est donc avec regret que je quitte ce campement festif. Ismark nous presse de reprendre la route. La présence des vistani l’insupporte mais surtout il s’inquiète pour la sécurité de sa sœur.
Andrej vient nous faire ses adieux. Il est généreux en recommandations de prudence et nous conseille pour la route à venir. Ludin et Criséïs décident de rester avec lui. Ils nous annoncent qu’ils ont une mission à accomplir et qu’ils nous rejoindront plus tard. Voilà qui ajoute à mes regrets.
Nous nous mettons en route et, pendant que nous cheminons sur les chemins de Barovie, j’essaye tant bien que mal d’engager la conversation avec Irina. J’ai été envoyé ici pour soigner la jeune femme mais son humeur me glace le sang. J’ai du mal à l’admettre mais elle me fait peur. Je ne puis m’ôter de l’esprit qu’elle a été mordu par un vampire… je me souviens d’une bonne centaine de superstitions et de légendes à ce propos… et toutes finissent tragiquement.
L’inspecteur Barnabus a plus de succès que moi. Il persuade la jeune femme de raconter son histoire. Je mets cela sur le compte de son expérience des interrogatoires… à moins que cela ne soit le charme exotique et inquiétant de sa tête d’éléphant. Quoi qu’il en soit, Irina nous raconte sa colère, sa peur, son désespoir et son dégoût d’avoir été choisie par le Comte.
Ce récit nous fait prendre conscience du poids insupportables qui pèse sur les épaules des habitants. Nous sommes désormais nous aussi prisonniers de cette contrée malsaine. Et, si l’on en croit l’avis d’Ismark et d’Irina, il n’y a aucun espoir de nous en échapper.
Mes réflexions moroses sont interrompues par des hurlements de loup. Dans les collines, quelque part devant nous, une meute attaque quelqu’un. Le sang d’Akbar ne fait qu’un tour et il se précipite au secours des victimes. Nous courrons à sa suite en essayant de ne pas être distancés par sa foulée athlétique.
Nous découvrons, encerclée par une demi-douzaine de fauves frénétiques, une jeune femme ensanglantée mais bien vivante. Elle défend vaillamment sa vie et celle de son petit chien. Nous chargeons. Il s’ensuit un bref combat où la bestialité d’Akbar l’emporte sur la sauvagerie des loups. Les créatures sanguinaires s’enfuient et disparaissent dans les bois.
L’infortunée voyageuse tombe dans les bras d’Irina et nous assistons aux émouvantes retrouvailles des deux amies. La jeune femme s’appelle Alina. Elle s’est aventurée seule sur les routes de Barovie pour retrouver la trace de son amie Gertruda qui a disparu depuis plusieurs jours. Ismark la gronde pour son imprudence suicidaire. A l’évidence, l’action d’Alina est d’une folle témérité mais je crois que j’admire malgré tout son courage et sa fidélité en amitié. Alina nous explique que Fenry, le chien qui l’accompagne appartient à Gertruda, qu’il est capable de suivre la piste de la disparue, que nous devons immédiatement nous porter à son secours avant qu’il ne soit trop tard...
Tandis qu’Alina nous raconte son histoire, je suture et je panse les plaies de nos blessés. J’éprouve une joie intense à effectuer les gestes simples qui purifient le corps et garantissent une saine cicatrisation. Je me prends à rêver d’une médecine qui soignerait ce pays déchiré et purulent. Un baume qui lui rendrait sa vitalité d’antan… Le soleil et le parfum iodée de la mer me manquent.
Fenry a une piste. Malgré notre scepticisme, nous décidons de suivre cet affreux petit roquet. Il nous conduit vers un moulin délabré qui surplombe des champs de blé dont les épis rabougris font pâle figure. Alors que nous approchons de la porte du moulin, un corbeau frénétique essaye de nous intimider et s’excite assez pour faire peur au chien. Andrej nous ayant mis en garde contre les corbeaux du pays, nous nous efforçons de passer en force sans molester ce drôle d’oiseau. Le corbeau s’attaque avec ferveur à nos boucliers, constate son échec, redouble d’ardeur, s’impatiente, puis renonce et s’envole enfin vers d’autres cieux.
Ce tohu-bohu alerte les habitants du moulin. Une vieille femme entrebâille la porte et s’enquiert de notre présence. L’inspecteur Barnabus déploie des trésors d’éloquence pour convaincre cette personne de collaborer à notre enquête. Peine perdue, elle ne sait rien de Gertruda. Nous n’avons pas de mandat de perquisition, aussi ne nous autorise-t-elle pas à visiter les lieux. D’ailleurs, elle nous enjoint surtout d’aller nous faire pendre ailleurs.
Confiant dans ma rhétorique, je prends le relais de Barnabus. J’entreprends la vieille sur le terrain de la théologie et de la morale. Elle ricane. Il semblerait qu’elle soit immunisée aux talents oratoires. Evidemment, je suis contrarié. Barnabus profite de cette occasion pour s’éclipser avec Akbar. Ils font le tour du moulin et jettent un coup d’œil à l’intérieur par une lucarne du premier étage. A l’intérieur, ils aperçoivent une femme géante au physique particulièrement repoussant. La stupeur de Barnabus est intense. Il en perd l’équilibre et, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il provoque un tumulte qui donne l’alerte.
La vieille femme barricade la porte pour nous empêcher d’entrer. Nous parlementons, nous nous énervons, le ton monte… Akbar est un homme résolu. Il tranche le débat d’un grand coup de son marteau de guerre, ce qui démonte la porte. Nous nous précipitons à l’intérieur.
La suite des événements est un peu confuse car le combat s’engage et la magie fuse de toute part. Nous réalisons avec horreur que le moulin est la demeure d’un conclave de guenaudes. Elles invoquent je-ne-sais-quel souverain des enfers et le chaudron qui se trouve au centre du moulin commence à cracher des vapeurs toxiques et une horde de petits diables agressifs. Je réalise avec angoisse que nous ne sommes certainement pas de taille face à une opposition de cette puissance. Je conjure mes compagnons de s’extraire de ce guêpier. Ces sorcières sont d’une laideur terrifiante !
Nous procédons méthodiquement à un courageux repli stratégique. Barnabus et moi-même invoquons les puissances divines pour couvrir notre retraite. Il en résulte une courte trêve. Le petit chien Fenryn profite de ce calme irréel pour se précipiter dans les bras d’une des sorcières et poussant des jappements joyeux.
Alina réalise alors l’horreur de la situation. Son amie Gertruda a été transformée en guenaude. Avec la folle témérité qui la caractérise, elle retourne au moulin et tente désespérément de communiquer avec son amie. Au plus profond de cette masse monstrueuse, une petite parcelle de la jeune femme est encore en vie. Dans un bref instant de lucidité, la conscience de Gertruda réapparaît et implore Alina de prendre la fuite avant l’irréparable.
La fuite… la fuite… la fuite…
Nous sommes tous en vie. Alina pleure. J’ai un peu honte.
.
Carnet du Dottore Cappelli
.
Pendant mes études au temple, je n’ai guère eu l’occasion de participer à des fêtes colorées, ni de passer du temps en compagnie d’individus aussi joyeux que les vistani. A vrai dire, si l’on fait exception des processions religieuses et de mes visites à l’hospice, je suis rarement sorti du cloître austère où l’on nous logeait. C’est donc avec regret que je quitte ce campement festif. Ismark nous presse de reprendre la route. La présence des vistani l’insupporte mais surtout il s’inquiète pour la sécurité de sa sœur.
Andrej vient nous faire ses adieux. Il est généreux en recommandations de prudence et nous conseille pour la route à venir. Ludin et Criséïs décident de rester avec lui. Ils nous annoncent qu’ils ont une mission à accomplir et qu’ils nous rejoindront plus tard. Voilà qui ajoute à mes regrets.
Nous nous mettons en route et, pendant que nous cheminons sur les chemins de Barovie, j’essaye tant bien que mal d’engager la conversation avec Irina. J’ai été envoyé ici pour soigner la jeune femme mais son humeur me glace le sang. J’ai du mal à l’admettre mais elle me fait peur. Je ne puis m’ôter de l’esprit qu’elle a été mordu par un vampire… je me souviens d’une bonne centaine de superstitions et de légendes à ce propos… et toutes finissent tragiquement.
L’inspecteur Barnabus a plus de succès que moi. Il persuade la jeune femme de raconter son histoire. Je mets cela sur le compte de son expérience des interrogatoires… à moins que cela ne soit le charme exotique et inquiétant de sa tête d’éléphant. Quoi qu’il en soit, Irina nous raconte sa colère, sa peur, son désespoir et son dégoût d’avoir été choisie par le Comte.
Ce récit nous fait prendre conscience du poids insupportables qui pèse sur les épaules des habitants. Nous sommes désormais nous aussi prisonniers de cette contrée malsaine. Et, si l’on en croit l’avis d’Ismark et d’Irina, il n’y a aucun espoir de nous en échapper.
Mes réflexions moroses sont interrompues par des hurlements de loup. Dans les collines, quelque part devant nous, une meute attaque quelqu’un. Le sang d’Akbar ne fait qu’un tour et il se précipite au secours des victimes. Nous courrons à sa suite en essayant de ne pas être distancés par sa foulée athlétique.
Nous découvrons, encerclée par une demi-douzaine de fauves frénétiques, une jeune femme ensanglantée mais bien vivante. Elle défend vaillamment sa vie et celle de son petit chien. Nous chargeons. Il s’ensuit un bref combat où la bestialité d’Akbar l’emporte sur la sauvagerie des loups. Les créatures sanguinaires s’enfuient et disparaissent dans les bois.
L’infortunée voyageuse tombe dans les bras d’Irina et nous assistons aux émouvantes retrouvailles des deux amies. La jeune femme s’appelle Alina. Elle s’est aventurée seule sur les routes de Barovie pour retrouver la trace de son amie Gertruda qui a disparu depuis plusieurs jours. Ismark la gronde pour son imprudence suicidaire. A l’évidence, l’action d’Alina est d’une folle témérité mais je crois que j’admire malgré tout son courage et sa fidélité en amitié. Alina nous explique que Fenry, le chien qui l’accompagne appartient à Gertruda, qu’il est capable de suivre la piste de la disparue, que nous devons immédiatement nous porter à son secours avant qu’il ne soit trop tard...
Tandis qu’Alina nous raconte son histoire, je suture et je panse les plaies de nos blessés. J’éprouve une joie intense à effectuer les gestes simples qui purifient le corps et garantissent une saine cicatrisation. Je me prends à rêver d’une médecine qui soignerait ce pays déchiré et purulent. Un baume qui lui rendrait sa vitalité d’antan… Le soleil et le parfum iodée de la mer me manquent.
Fenry a une piste. Malgré notre scepticisme, nous décidons de suivre cet affreux petit roquet. Il nous conduit vers un moulin délabré qui surplombe des champs de blé dont les épis rabougris font pâle figure. Alors que nous approchons de la porte du moulin, un corbeau frénétique essaye de nous intimider et s’excite assez pour faire peur au chien. Andrej nous ayant mis en garde contre les corbeaux du pays, nous nous efforçons de passer en force sans molester ce drôle d’oiseau. Le corbeau s’attaque avec ferveur à nos boucliers, constate son échec, redouble d’ardeur, s’impatiente, puis renonce et s’envole enfin vers d’autres cieux.
Ce tohu-bohu alerte les habitants du moulin. Une vieille femme entrebâille la porte et s’enquiert de notre présence. L’inspecteur Barnabus déploie des trésors d’éloquence pour convaincre cette personne de collaborer à notre enquête. Peine perdue, elle ne sait rien de Gertruda. Nous n’avons pas de mandat de perquisition, aussi ne nous autorise-t-elle pas à visiter les lieux. D’ailleurs, elle nous enjoint surtout d’aller nous faire pendre ailleurs.
Confiant dans ma rhétorique, je prends le relais de Barnabus. J’entreprends la vieille sur le terrain de la théologie et de la morale. Elle ricane. Il semblerait qu’elle soit immunisée aux talents oratoires. Evidemment, je suis contrarié. Barnabus profite de cette occasion pour s’éclipser avec Akbar. Ils font le tour du moulin et jettent un coup d’œil à l’intérieur par une lucarne du premier étage. A l’intérieur, ils aperçoivent une femme géante au physique particulièrement repoussant. La stupeur de Barnabus est intense. Il en perd l’équilibre et, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il provoque un tumulte qui donne l’alerte.
La vieille femme barricade la porte pour nous empêcher d’entrer. Nous parlementons, nous nous énervons, le ton monte… Akbar est un homme résolu. Il tranche le débat d’un grand coup de son marteau de guerre, ce qui démonte la porte. Nous nous précipitons à l’intérieur.
La suite des événements est un peu confuse car le combat s’engage et la magie fuse de toute part. Nous réalisons avec horreur que le moulin est la demeure d’un conclave de guenaudes. Elles invoquent je-ne-sais-quel souverain des enfers et le chaudron qui se trouve au centre du moulin commence à cracher des vapeurs toxiques et une horde de petits diables agressifs. Je réalise avec angoisse que nous ne sommes certainement pas de taille face à une opposition de cette puissance. Je conjure mes compagnons de s’extraire de ce guêpier. Ces sorcières sont d’une laideur terrifiante !
Nous procédons méthodiquement à un courageux repli stratégique. Barnabus et moi-même invoquons les puissances divines pour couvrir notre retraite. Il en résulte une courte trêve. Le petit chien Fenryn profite de ce calme irréel pour se précipiter dans les bras d’une des sorcières et poussant des jappements joyeux.
Alina réalise alors l’horreur de la situation. Son amie Gertruda a été transformée en guenaude. Avec la folle témérité qui la caractérise, elle retourne au moulin et tente désespérément de communiquer avec son amie. Au plus profond de cette masse monstrueuse, une petite parcelle de la jeune femme est encore en vie. Dans un bref instant de lucidité, la conscience de Gertruda réapparaît et implore Alina de prendre la fuite avant l’irréparable.
La fuite… la fuite… la fuite…
Nous sommes tous en vie. Alina pleure. J’ai un peu honte.
.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
Journal d'investigations du Détective Barnabus Brooj Tootoor,
Chef de la police de Barovie / Détective privé / Gardien de la paix avant tout
Troisième jour : Reliques et Racisme
Barovie, un marécage de crime et de corruption. Suis-je en train de le drainer ou est ce qu'il m'infecte?
C'est plus dur de trouver un innocent qu'un coupable au milieu des vampires, des gitans et des loups garous.
Les dossiers s'accumulent : cadavres non identifiés, enlèvements, agressions sexuelles.
Pour un dossier résolu deux nouveaux dossiers s'ouvrent, pas assez de temps, toujours pas de tabac...
Le dossier contre le comte avance trop lentement. Des témoignages vagues, des témoins fragiles, personne n'osera parler, pas encore de preuves formelles. Mais on a déjà fait le plus dur : trouver la femme. Il y a toujours une femme...
Je me suis fait tirer dessus aujourd'hui, au moins j'ai senti quelque chose... Mieux vaut la douleur que le vide.
Dans mon métier on voit son lot de campagne profonde où la misère et la débilité ont un avant gout d'alcool et un arrière gout d'inceste. Mais Valaki, dans ce registre, c'est presque une oeuvre d'art.
Le curé nous a reçu, il a un cas original pour nous, un vol de reliques anciennes. Pas beaucoup de preuve et un suspect. Difficile d'interroger les momes, le curé à l'air très attaché à eux. Je le garde à l'oeil. Après tout, il ne manque qu'un cas de pédophilie pour compléter le tableau.
Et toujours pas de whisky...
Barovie, un marécage de crime et de corruption. Suis-je en train de le drainer ou est ce qu'il m'infecte?
C'est plus dur de trouver un innocent qu'un coupable au milieu des vampires, des gitans et des loups garous.
Les dossiers s'accumulent : cadavres non identifiés, enlèvements, agressions sexuelles.
Pour un dossier résolu deux nouveaux dossiers s'ouvrent, pas assez de temps, toujours pas de tabac...
Le dossier contre le comte avance trop lentement. Des témoignages vagues, des témoins fragiles, personne n'osera parler, pas encore de preuves formelles. Mais on a déjà fait le plus dur : trouver la femme. Il y a toujours une femme...
Je me suis fait tirer dessus aujourd'hui, au moins j'ai senti quelque chose... Mieux vaut la douleur que le vide.
Dans mon métier on voit son lot de campagne profonde où la misère et la débilité ont un avant gout d'alcool et un arrière gout d'inceste. Mais Valaki, dans ce registre, c'est presque une oeuvre d'art.
Le curé nous a reçu, il a un cas original pour nous, un vol de reliques anciennes. Pas beaucoup de preuve et un suspect. Difficile d'interroger les momes, le curé à l'air très attaché à eux. Je le garde à l'oeil. Après tout, il ne manque qu'un cas de pédophilie pour compléter le tableau.
Et toujours pas de whisky...
Re: Présentation et Bulletins cérébraux des condamnés
Haludination
Je ne peux pas y croire !!!
J'ai retrouvé Soyeuse et on a pu s'enfuir de Ravenloft !!!
Les conseils et prédictions de Mme Eva se sont révélés particulièrement précieux et efficaces.
Mais ça a vraiment été moins une - je n'en reviens pas d'avoir pu convaincre Ester de nous laisser passer Soyeuse et moi.
Comme quoi, la poigne d'airain du Comte sur la contrée et sur les gens même de son château présente quelques failles. Ester ne supporte pas d'être relégué à un rôle subalterne, c'est bon à savoir, car je en doute pas que nous ayons à revenir dans ce château.
Château très bien gardé, avec nuées de chauves-souris, gargouilles cracheuses de feu, et subalternes de Strahd (comme Ester) prêt à vous ensorceler et vous charmer, sans doute pour vous vider de votre sang.
Le patron s'est encore manifesté pour me donner un coup de main. Je sens que le moment est tout proche où je vais devoir réaffirmer notre pacte. Même s'il m'inquiète, il ne m'a jamais manqué, et contre Strahd, je crois que son soutien sera indispensable.
Le château de Strahd est presque un tombeau (mais comment s'en étonner si Strahd est un vampire), mais celui collectionne les épouses : Irina, Soyeuse, une autre.
Et une fiancée, Patrina. C'est curieux. J'aimerai en parler aux Vistani, ou à quelqu'un qui connaisse l'hisoire de la région. Irina et Soyeuse se ressemblent. Serait-ce parce qu'elles ressemblent à Patrina que le comte les séduit et les épouse ?
Et que c'est-il passé avec cette Patrina ? A-t-elle rompu les fiançailles ? Est-elle morte ?
Là aussi, c'est peut-être un point faible pour Strahd.
Dans la précipitation de notre fuite, je n'ai pas pu prévenir Chryseis et Andrej que nous partions à Valachie. J'imagine que Chyseis le devinera puisque nos autres compagnons s'y sont rendus.
Je crois que nous allons concentrer très vite les attentions du Comte : avec dans notre groupe deux de ses épouses...
Il faudrait que je prenne un peu le temps de parler à Soyeuse pour savoir ce qui s'est vraiment passé et sur la vie au château. Très joli - et efficace - son luth, cadeau de Strahd ! Finalement il nous aura bien aidé, Ester...
Je ne peux pas y croire !!!
J'ai retrouvé Soyeuse et on a pu s'enfuir de Ravenloft !!!
Les conseils et prédictions de Mme Eva se sont révélés particulièrement précieux et efficaces.
Mais ça a vraiment été moins une - je n'en reviens pas d'avoir pu convaincre Ester de nous laisser passer Soyeuse et moi.
Comme quoi, la poigne d'airain du Comte sur la contrée et sur les gens même de son château présente quelques failles. Ester ne supporte pas d'être relégué à un rôle subalterne, c'est bon à savoir, car je en doute pas que nous ayons à revenir dans ce château.
Château très bien gardé, avec nuées de chauves-souris, gargouilles cracheuses de feu, et subalternes de Strahd (comme Ester) prêt à vous ensorceler et vous charmer, sans doute pour vous vider de votre sang.
Le patron s'est encore manifesté pour me donner un coup de main. Je sens que le moment est tout proche où je vais devoir réaffirmer notre pacte. Même s'il m'inquiète, il ne m'a jamais manqué, et contre Strahd, je crois que son soutien sera indispensable.
Le château de Strahd est presque un tombeau (mais comment s'en étonner si Strahd est un vampire), mais celui collectionne les épouses : Irina, Soyeuse, une autre.
Et une fiancée, Patrina. C'est curieux. J'aimerai en parler aux Vistani, ou à quelqu'un qui connaisse l'hisoire de la région. Irina et Soyeuse se ressemblent. Serait-ce parce qu'elles ressemblent à Patrina que le comte les séduit et les épouse ?
Et que c'est-il passé avec cette Patrina ? A-t-elle rompu les fiançailles ? Est-elle morte ?
Là aussi, c'est peut-être un point faible pour Strahd.
Dans la précipitation de notre fuite, je n'ai pas pu prévenir Chryseis et Andrej que nous partions à Valachie. J'imagine que Chyseis le devinera puisque nos autres compagnons s'y sont rendus.
Je crois que nous allons concentrer très vite les attentions du Comte : avec dans notre groupe deux de ses épouses...
Il faudrait que je prenne un peu le temps de parler à Soyeuse pour savoir ce qui s'est vraiment passé et sur la vie au château. Très joli - et efficace - son luth, cadeau de Strahd ! Finalement il nous aura bien aidé, Ester...